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Exemples de productions d'enfants

Chorale Louise Michel 2010
 

 

 

 

 



LE SOMMAIRE

I. Le cadre et l’esprit


II. Les étapes :


1. Déconstruire les timidités et les stéréotypes

1 Intégrer un projet qui dépasse la danse


2. Prendre l'affaire au sérieux et ne rien lâcher.


3. Des déclinaisons pour mettre en jeu le corps, l’espace, le temps, la relation

4. Les sous-thèmes possibles :

5. Une composition finale et un spectacle
a La composition
b Les répétitions
c Le salut
d Des spectacles




III. Configurations de travail :


1.
Le grand groupe pour une implication individuelle

2.
Configuration « danseurs et spectateurs »

3.
Les petits groupes

IV. Le matériel et la musique
1. La musique tout au long des séances.

2. Pour ce projet, nous avons utilisé.

3. Les costumes

V. Les consignes

Remerciements



 

 

 

L'Esprit Klezmer
Les extraits musicaux qui ont servi à la création de la chorégraphie " Paris"

 

Podcasts France Culture
de l'émission :
Eh bien dansons maintenant !
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Projet Danse
" Paris "

Projet de la classe
de CE2 de F. Cesbron
et du CE2 de A. Simoussa.
école Louise Michel
à CREIL
2013 / 2014

&
Projet danse
CE2 de l’école Louise Michel
2013-2014
« Paris »

 

----4. Les sous-thèmes possibles :

Nous avons ici traité en détail le thème des modes de circulation dans Paris.

Dans les faits, au cours de ce projet, d’autres thèmes ont subi plus où moins la même démarche :
----- Les métiers dans Paris : les métiers de service, les métiers de construction… ;
----- Les activités des Parisiens : ceux qui travaillent, ceux qui vivent, ceux qui se promènent, les touristes… ;
----- Les humeurs des Parisiens : flâneurs, pressés, anxieux…
----- Les monuments.

Tous ces thèmes de la vie parisienne ont aisément permis de travailler les gestes, leurs rythmes, leurs amplitudes, l’organisation de l’espace scénique, le rapport à la musique.
Ils ont aussi contribué à faire émerger l’idée que la danse est un langage en plus d’être une mise en mouvement. Elle symbolise en même temps qu’elle est pure impulsion.



----5. Une composition finale et un spectacle

666a La composition

La composition finale ne vient pas à un temps T du cycle de danse. C’est un compromis entre ce qui est déjà là et le temps dont on dispose encore.

Le déjà-là c’est ce qui est trouvé, installé, en terme chorégraphique, comme en terme d’attitude de danseur et de spectateur, chez les élèves.

Le temps dont on dispose encore détermine ce qui va pouvoir encore progresser, en tenant compte de ce que les élèves ont montré de leur réactivité individuelle et de groupe.

C’est la composition progressive de toutes les propositions émanant des élèves et des groupes d’élèves qui a, peu à peu, donné un spectacle chorégraphique dans lequel tous les enfants se sont pleinement engagés et dont ils étaient fiers.

Comme cela a souvent été le cas, dans nos différentes classes, pour notre spectacle la composition finale fut l’assemblage des trouvailles de groupe.


Ceci permet d’évacuer l’obstacle du grand nombre d’élèves. Chaque élève retient la chorégraphie de son groupe, dans l’organisation d’ensemble (dont il n’a à retenir que des éléments signaux de sa propre intervention) et les passages de transition entre les groupes.

666b Les répétitions

Les répétitions sont nécessaires pour que les enfants soient autonomes, mais à cet âge, elles peuvent faire régresser si elles ne sont pas accompagnées de petits exercices qui redynamisent tel ou tel geste et surtout l’ambiance générale du collectif.

Ces filages n’ont été interrompus que très occasionnellement. Dans la majorité des cas, nous avons pris le parti de laisser les élèves montrer l’ensemble de leur enchaînement avant de retravailler une partie.
Cela leur montre à quel point nous avons confiance en eux, à quel point nous sommes en attente de leur engagement et surtout cela leur permet de fixer l’ensemble de la chorégraphie en priorité. Le soin apporté à chaque geste peut être retravaillé, soit groupe par groupe, soit dans des exercices collectifs où tout le monde reprend un geste, ses contraintes et les possibilités créatrices qui en émergent.

666c Le salut

A partir du moment où le spectacle est envisagé, un très grand soin est apporté au salut final. Comme les silences dans la musique, les arrêts de mouvement sont des respirations essentielles qui mettent en valeur l’ensemble de la composition. L’arrêt final doit être particulièrement soigné afin de signer tout le respect à avoir pour le travail qui a été effectué. C’est une véritable ponctuation qui permet, en outre, aux spectateurs d’être actif aussi dans ce moment. Le salut conclut, remercie et autorise les applaudissements.

Ces saluts sont rapidement introduits dans le cycle de danse, grâce aux présentations des travaux de groupes. Ils sont alors travaillés, notamment en précisant la synchronisation, par les regards très discrets sur les corps des autres danseurs, mais aussi par l’attention portée aux respirations, et enfin par les sorties de scène qui doivent s’effectuer en « posture de danseurs ».

Durant les deux séances qui précèdent le spectacle, l’orientation de la scène est à interroger avec les élèves. Ils doivent absolument prendre conscience de cet élément de leur spectacle. Pour ce faire, nous opérons une rotation de la place attribuée depuis le début du cycle au public imaginaire. Ceci impose une rotation aux places imaginaires du fond de scène, du « côté jardin » et du « côté cour ». Le salut et la sortie des danseurs sont alors effectués dans les quatre orientations différentes. Cela permet d’éviter l’effet de surprise qui déstabilise certains élèves. Il est important, dans cette lancée, de prendre le temps d’un filage complet dans une autre orientation au moins, afin que tous les élèves prennent conscience qu’ils s’orientent par rapport à la position du public et, immédiatement après, par voix de conséquence, par rapport à leurs partenaires de danse.

Enfin, dans la mesure du possible, lorsque le spectacle doit avoir lieu dans une autre salle que celle qui a accueilli le cycle de danse, il est très important d’effectuer une répétition générale sur site. Là encore cela apaise énormément en évitant des surprises déroutantes pour les élèves.

Il est alors parfois possible d’en profiter pour organiser une visite de la régie et des coulisses.

666d Des spectacles

Les spectacles ont toujours eu lieu à la fin des cycles de danse, mais n’ont jamais été des préalables. C’est en allant que la perspective de spectacle se dessine. Elle donne un objectif supplémentaire à la démarche et peut être appréhendée par les élèves, alors déjà bien engagés. Les concrétisations de présentation dépendent de la qualité des trouvailles, du niveau d’investissement chorégraphique des élèves, des moyens matériels existants, des emplois du temps des classes danseuses et des possibles spectateurs. Beaucoup de choses s’installent en allant, mais elles ne se réalisent que si elles sont prises à bras le corps et anticipées, sans être figées.



 

----6. Des photos en séances de recherches :

 








 

 

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