Projet Afrique
Alié la mygale
Arc en ciel
Les automates
Voyage autour du monde
Les cinq continents
En forêt
Les épouvantails
Venus d'ailleurs
Les insectes
Les fleurs
Les lutins
Savane africaine
En noirs et blancs
Ce1 école Gournay
Mosaique en mots et en musique
La flûte à bec
Siré Camara invité sur le plateau Rouher de Creil
Scoralies 2004
Scoralies 2006
Scoralies 2008
Danses
Quartiers en choeurs
Les Etats Unis

Exemples de productions d'enfants

Chorale Louise Michel 2010
 

 

 

 

 



LE SOMMAIRE

I. Le cadre et l’esprit



II. Les étapes :

1. Déconstruire les timidités et les stéréotypes

1 Intégrer un projet qui dépasse la danse


2. Prendre l'affaire au sérieux et ne rien lâcher.


3. Des déclinaisons pour mettre en jeu le corps, l’espace, le temps, la relation


4.
Les sous-thèmes possibles :
5.
Une composition finale et un spectacle
a La composition
b Les répétitions
c Le salut
d Des spectacles



III. Configurations de travail :

1.
Le grand groupe pour une implication individuelle

2.
Configuration « danseurs et spectateurs »

3.
Les petits groupes


IV. Le matériel et la musique
1. La musique tout au long des séances.

2. Pour ce projet, nous avons utilisé.

3. Les costumes

V. Les consignes

Remerciements



 

 

 

L'Esprit Klezmer
Les extraits musicaux qui ont servi à la création de la chorégraphie " Paris"

 

Podcasts France Culture
de l'émission :
Eh bien dansons maintenant !
X


w w w . m u s i c i e n - i n t e r v e n a n t . n e t


 

Exemples de pratiques musicales à l'école
Archives des spectacles d'écoles
Mes notes de cours en formation au dumi
Mes productions musicales
Page liens

page1 / page2 / page3 / page4 / page5 / page6


Projet Danse
" Paris "

Projet de la classe
de CE2 de F. Cesbron
et du CE2 de A. Simoussa.
école Louise Michel
à CREIL
2013 / 2014

&
Projet danse
CE2 de l’école Louise Michel
2013-2014
« Paris »


I. Le cadre et l’esprit

Nous conseillons à tous l’excellent document diffusé sur internet « La danse de création à l’école de l’équipe EPS1 de la Mayenne-2010 ».
Ainsi, ce qui suit devient un exemple vivant de cette démarche de création, propre à l’espace scolaire, à ses objectifs et à ses contraintes.
Ce qui aura primé dans cette aventure est la danse et la joie de la rencontre. La rencontre est celle, depuis plusieurs années, entre les deux enseignantes que nous sommes. C’est aussi la rencontre, répétée, toujours différente avec nos élèves et de nombreux adultes, ainsi qu’entre les élèves eux-mêmes.
L’autre élément fondateur de notre démarche est le pari de la réussite collective et par là-même la joie pour chaque élève de découvrir une partie de ses potentiels d’expression, en même temps qu’il découvre les prémices de l’univers de la danse.
Nous souhaitons à tous cette joie dans l’exercice de leur métier, au-delà de tout ce qui semble souvent freiner les entreprises de chacun.
A l’école Louise Michel, quelques piliers du « vivre ensemble » sont considérés par l’équipe enseignante comme fondateurs des apprentissages. Parmi eux, la liberté pédagogique s’associe à une prise en compte de ce qui peut symboliser un cadre structurant pour les élèves. Sans avoir de règles communes figées que les adultes arrivants nouvellement dans l’école devraient faire respecter au prix d’un renoncement à leurs principes et à leur façon de faire, un univers de respect du travail scolaire est sans arrêt visé par les adultes, avec comme conséquence d’offrir aux élèves une visibilité de ce cadre. Cet univers est basé au moins sur :



- le calme, la propreté de l’espace et de soi-même,
- l’organisation codée et claire de chaque classe, différente selon les enseignants,
- le même respect pour toutes les disciplines d’enseignement (avec des accents différents selon les enseignants),
- l’égalité entre les élèves (quels que soient leurs rapports à l’école, leurs âges, leurs genres, leurs personnalités…),
- le pari de la réussite scolaire, malgré toutes les difficultés, par l’engagement dans un collectif, celui de la classe, et dans la mesure du possible de l’école,
- une visibilité franche auprès des élèves et de leur parents d’un collectif adulte respectueux de chacun de ses membres.


C’est dans ce contexte que l’activité « danse » au CE2 s’est mise en place, année après année, en se perfectionnant. Nous aimons mettre en place dans nos classes cette activité prévue au programme. D’autres collègues aussi la prennent en charge, mais pas l’ensemble de l’équipe. Peu importe, il y a tant à faire, tant de choses et d’univers à découvrir. Chaque enseignant a de quoi se faire plaisir dans sa mission, tout en respectant les programmes! Aujourd’hui, dans l’Oise, il est demandé aux équipes de s’assurer que l’ensemble des domaines de l’activité physique soit vécu par chaque élève pendant son cursus élémentaire. Soit on remplit les cases et on se contraint pour répondre aux ordres institutionnels, soit chaque enseignant donne ce qu’il aime pour organiser les apprentissages au sein de sa classe. Nous avons choisi de mettre le plaisir au centre de notre métier. En prenant soin d’apporter effectivement aux élèves ce que l’école leur doit dans le domaine des activités physiques, nous nous donnons de meilleures conditions de réussite en transmettant ce qui nous enthousiasme. Par ailleurs, la prise en charge d’activités par deux adultes peut favoriser la réflexion et la dynamique. C’est pourquoi dans cette école, de nombreuses disciplines sont préparées, voire encadrées par les enseignants en binômes ou en trinômes, sur la base de ce qu’ils aiment faire.


C’est dans ce cadre et dans cet esprit que nous avons mis en place, ce projet de danse. Les conditions matérielles le permettaient : nous avons, à proximité de l’école, accès à une véritable salle de danse.

Nous avons fait le choix de réunir nos élèves, alors même que nos deux classes avaient chacune un effectif de 27 élèves. Cela peut paraître contradictoire avec une activité d’expression telle que la danse. Nous ne l’avons pas nié et nous nous sommes organisées autour de ce défi pour en dépasser les obstacles. A deux, nous étions plus fortes, dynamiques, créatives, réactives, que chacune dans son coin. Chacune apportait sa personnalité dans un projet encadré par une réflexion nourrie du travail de la didactique de la danse, (cf. « La danse de création à l’école de l’équipe EPS1 de la Mayenne-2010 ») mais surtout de stages de formation pratiqués par l’une de nous et d’un plaisir de danser partagé par nous deux, sans être pour autant danseuses.

Les séances ont eu lieu sur plus d’un cycle classique de sport pour pouvoir aller loin dans la démarche (c’est-à-dire plutôt 14 à 16 semaines). Nous nous sommes autorisées cette prise d’initiative car nous pratiquons d’autres activités sportives avec ces élèves et veillons à ne négliger aucune discipline d’enseignement par ailleurs, grâce à l’apport des autres enseignants de l’école.






 

page1 / page2 / page3 / page4 / page5 / page6