Projet Afrique
Alié la mygale
Arc en ciel
Les automates
Voyage autour du monde
Les cinq continents
En forêt
Les épouvantails
Venus d'ailleurs
Les insectes
Les fleurs
Les lutins
Savane africaine
En noirs et blancs
Ce1 école Gournay
La flûte à bec
Siré Camara invité sur le plateau Rouher de Creil
Danses
Mosaique en mots et en musique
Scoralies 2004
Scoralies 2006
Scoralies 2008
Quartiers en choeurs 2007
Les Etats Unis
Exemples de productions d'enfants
Chorale Louise Michel 2010
Scoralies 2009 Macé
Scoralies 2010 Macé
Scoralies 2010 Louisette
Chorale MCA 2010
Chorale kermesse Louise Michel 2010
Chorales Louise Michel
chorale des CE1 en 2009 pour l'école Louise Michel
Chorale des CM en 2010 pour l'école Jean Macé
Scoralies 2011
Classe de CM1/CM2 de Patrick
Construction d'instruments
CE2 Louise MIchel

Ma formation continue aux CMR à l'ARIAM et au CNFPT
"Autour des percussions"
"Autour des anches simples"




w w w . m u s i c i e n - i n t e r v e n a n t . n e t


 

Exemples de pratiques musicales à l'école
Archives des spectacles d'écoles
Mes notes de cours en formation au dumi
Mes productions musicales
Page liens

page1 /page2 / page3 / page4

La source du document ci dessous :
http://trad95.free.fr/chant.htm ( Annick Bideault )



LA LANGUE ET L'ACCROCHE DE LA VOIX


La langue contre les dents du bas
À ma connaissance, tous les ouvrages consacrés au chant, sans exception, conseillent de garder la pointe de la langue à l'avant de la bouche, contre la base (ou le haut selon certains) des dents du bas.

Il serait regrettable que tous les maîtres se trompent. Heureusement, ce ne semble pas être le cas.
Étant donné l'universalité de ce principe, il est par contre étonnant que tant de chanteurs ne le respectent pas. Cela réclame certes un peu de concentration au début, puis un contrôle épisodique, mais l'effort est raisonnable, et le coût presque nul, puisqu'il se limite à celui d'un miroir de taille moyenne. Songeons qu'une telle acquisition peut faire économiser des milliers de francs de cours de chant!
Il est cependant indispensable d'adapter ce principe à la morphologie de chacun, afin de ne pas tirer sur une langue trop courte, et de ne pas grossir une langue trop longue, que l'on fera bien mieux de laisser passer par-dessus les dents du bas, au moins sur la voyelle [a], qui requiert le plus grand dégagement de la cavité buccale. Si l'on craint de laisser remonter la langue, on pourra maintenir un léger contact entre le dessous de la langue et l'arête des incisives du bas.

La priorité doit toujours être de sortir la langue de la gorge, et non de maintenir la langue derrière les dents du bas, ce qui serait contre-productif! Tant que la langue est sortie dans un mouvement de "faux vomissement", vers l'avant puis vers le bas, mais avec une courbure constamment convexe vers le haut et tant qu'elle ne tire pas sur le larynx, il n'y a aucun inconvénient à laisser la langue passer par-dessus les dents du bas. Elle ne fera ainsi qu'accompagner le son.
Le réflexe de sortir la langue en cas de difficulté vocale est loin d'être naturel, mais oblige le chanteur à contrôler son émission en maintenant le subtil équilibre entre une résonance haute et un soutien bas et large du souffle.

Il faut à tout prix combattre le réflexe inverse, où l'on croit se protéger en rentrant sa langue, ce qui va hélas boucher le son et asphyxier peu à peu le chanteur!
Sortir légèrement la langue accompagne au contraire à merveille le franchissement du passage.

Garder la voix devant
Bien des défauts vocaux trouvent leur origine dans une mauvaise position et/ou une mobilité insuffisante de la langue.
La cause générale en est la suivante : la pointe de la langue se relève et/ou la langue recule dans la bouche.
Le son va alors se former derrière la langue - derrière la pointe de la langue ainsi remontée.
Les voyelles en sont moins distinctes.
La voix y perd en projection.
L'auditeur la situe souvent "dans les joues" ou "dans la gorge" du chanteur.


Or, c'est souvent ce qui se produira si vous accordez la priorité au précepte de la langue plate : comme vous interdisez à la langue de monter en se courbant de manière convexe, elle va plutôt reculer et s'épaissir.
C'est toujours au moment où la pointe de la langue ne devrait absolument pas remonter qu'elle le fait :
? pour un aigu,
? sur une fin de phrase,
? pour chanter piano,
Ce sont hélas justement les cas où il importe de ne pas reprendre ou décaler sa voix :
? Il faut placer l'aigu dans la continuité de ce qui précède.
? Il ne faut pas avaler ses fins de phrase mais les porter jusqu'à leur terme.
? Il ne faut pas avaler sa voix pour chanter moins fort.
L'abaissement du larynx
Le son se formera également derrière, voire "dans" la langue, si vous cherchez à abaisser volontairement le larynx en appuyant sur lui la racine de la langue.
Mais la conséquence la plus grave résidera ici dans l'action même qui est indûment recherchée : le larynx sera "écrasé".
La vibration des cordes vocales en sera rendue moins libre, moins pure.
Le son paraîtra grossi, voire étouffé - un peu comme quand on abaisse le feutre de la pédale douce sur les cordes d'un piano.
Corriger une langue qui recule ou rebique
L'image idéale de la langue plate, pointe contre les dents du bas, est bien connue.
Vouloir obtenir directement et volontairement cette position revient cependant à se condamner à l'échec.
En effet, une telle action ne pourrait s'accomplir sans tension. La tension ajoutée pour aplatir la langue et la forcer à rester en avant a des conséquences largement aussi néfastes sur le timbre et la ligne vocale que celles d'une langue qui recule.
Par contre, si l'on pense simplement à envoyer la langue le plus en avant possible, même par-dessus les dents du bas, elle reviendra spontanément à une position calme derrière les dents.
Si ce travail volontaire de la langue peut faire faire des progrès, d'autres progrès seront ensuite réalisés quand on pourra à nouveau oublier la langue. Parfaitement détendue, elle prendra à nouveau les positions que le cerveau lui dictera, à un niveau qui affleurera à peine à la conscience.
Le seul fait de dégager la langue peut faire ressentir une accroche antérieure de la voix, "dans les dents", "dans le masque" etc.
page1 /page2 / page3
/ page4