Exemples
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Charte
Départementale pour le Développement
des Pratiques Vocales et Chorales
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Charte
départementale pour le développement des pratiques
vocales et chorales
Référentiel
départemental des conditions de participation des
intervenants en éducation musicale, dans les écoles
maternelles et élémentaires.
Ce texte s’adresse prioritairement aux personnels
enseignants et non enseignants partenaires d’une formation
en éducation musicale dans le département
de l’Essonne.
Il est le résultat du travail conjoint des signataires
de la Charte pour le développement des pratiques
chorales et vocales : IA, DRAC, CRDP/CDDP, ADIAM, IUFM et
du CFMI Université Paris- sud 11.
Introduction
Les
activités proposées pendant le temps scolaire
en partenariat avec……………………..font
partie d’une démarche contractuelle avec l’Education
Nationale et répondent à des objectifs précis
et évolutifs centrés sur l'intérêt
des élèves. Ces activités sont conformes
aux programmes officiels. Elles sont intégrées
au projet d’école et s’adressent aux
classes de l’école primaire.
Les acteurs spécialisés intervenant dans les
écoles doivent obligatoirement être agréés,
à l’exception des titulaires du DUMI, conformément
au B.O. n° 92-196 du 3/07/92.
Un
projet pédagogique doit faire apparaître les
activités, les contenus et les compétences
tels qu'ils sont énoncés, pour chaque cycle,
dans les programmes de l'école maternelle et élémentaire.
Les rôles respectifs de l’intervenant et de
l’enseignant, avant, pendant et après les séances
y sont définis.
Ce projet fait l’objet d’une validation administrative
(respect de la procédure) et d’une validation
pédagogique. Cette procédure est indépendante
des contraintes budgétaires qui lient l'intervenant
et son employeur. Ainsi, le cadre horaire est arrêté
conjointement entre l'employeur et l'intervenant.
Le cadre horaire ainsi défini, nécessite que
soit établi un emploi du temps référé
aux horaires des écoles. Cet emploi du temps conditionne,
avec les objectifs pédagogiques du projet, sa validation.
L’efficacité et la cohérence des interventions
en milieu scolaire tendent à privilégier la
régularité et la durée de celles-ci.
Principes fondamentaux :
L’enseignant
est responsable de toute séance conduite avec ses
élèves par le musicien intervenant en situation
de co-intervention. Il est le garant du cadre institutionnel
des contenus enseignés et des compétences
visées dont il apprécie la conformité
avec les programmes de l'école.
Les
activités proposent pour partie ou en totalité,
selon la nature du projet :
Des
activités d’écoute
Des activités de production : vocales, instrumentales,
de lecture et d’écriture.
Leur mise en œuvre est rendue possible par :
Des outils pédagogiques musicaux produits par Ministère
de l’Education Nationale et diffusés par le
SCEREN/CNDP qui constituent une référence.
Documents d’application des programmes relatifs à
l’éducation artistique.
Mallettes Cycle 2 et Cycle 3 « Musique au quotidien,
Parcours d’apprentissage »
Malle pédagogique de circonscription « Pratiques
vocales » « Musique à l’école
», référentiel de compétences
de l’élève de Cycle 3, établi
par le Conseil des CFMI, Ed. Fuzeau
L’enseignant
s'engage à participer aux animations pédagogiques
de circonscription proposées en éducation
musicale.
L’enseignant doit avoir connaissance des spécialités
et des méthodes envisagées par le musicien
intervenant de manière à apprécier
la faisabilité de son projet dans des conditions
d'intervention identifiées et contrôlées.
Pour les titulaires du DUMI, on consultera la brochure «
Métier : Musicien intervenant à l’école
» d’avril 2005.
Cadre pédagogique
Il
s'agit d’abord de celui des programmes officiels 2008,
qui peuvent être complétés par les documents
d’application (« La sensibilité, l’imagination,
la création »).
Un
projet avec un intervenant doit s’appuyer sur la notion
de complémentarité des enseignements et des
apprentissages, et non sur celle de substitution. Ainsi
se définit la coéducation.
Les
apprentissages ne s’installent réellement que
lorsque les élèves sont acteurs dans la cohérence
et la régularité. La fréquence des
interventions devra prendre en compte cette cohérence,
en fonction des objectifs visés et de la démarche
pédagogique adoptée.
La
finalisation du projet n’est pas nécessairement
un spectacle.
Un
CD, la sonorisation d’une exposition, un film, un
livre, un livre disque, la bande son d’une danse peuvent
être des pistes alternatives. En ce qui concerne les
spectacles dits «de fin d’année scolaire
», il est préférable d’adapter
les conditions au contenu travaillé (ex : ne pas
faire chanter des enfants à l’extérieur
sans sonorisation) plutôt que l’inverse. MODALITES
D’INTERVENTION ET ENGAGEMENTS RECIPROQUES
Préalables à
toute intervention :
L’enseignant
intègre dans sa pratique de classe des temps d’ouverture
culturelle qui pourraient se concrétiser de la manière
suivante :
Bain
musical (écoute quotidienne d’extraits d’œuvres
« d’ici ou d’ailleurs », «
d’hier et d’aujourd’hui »).
Coin
musique (Cédé thèque, affichages, matériels
d’écoute…)
Pluridisciplinarité
: avec l’histoire, la géographie, la technologie,
les arts en général, la littérature,
les langues étrangères.
Lien
avec les structures culturelles locales, départementales
ou régionales (Conservatoires, bibliothèque,
opéras de Massy/ Bastille, Cité de la Musique).
Appropriation
des temps forts culturels nationaux (célébration
d’un compositeur célèbre…)
L’enseignant s’engage
à :
Collaborer
et échanger avec le musicien intervenant.
Faire
en sorte que les interventions se déroulent dans
les meilleures conditions; l'installation matérielle
doit être prévue.
Participer
aux séances en écoutant attentivement les
productions des enfants, en les encourageant, en participant
lui-même, s’il le souhaite, aux activités
musicales proposées par le musicien intervenant.
Poursuivre,
hors des temps singuliers de l'intervention, le travail
de la séance: rechanter les chansons, enregistrer
et réécouter les musiques, enrichir le travail
de la classe en proposant, notamment, aux élèves,
des démarches suggérées par l'intervenant.
Aménager des temps de concertation à la fin
de chaque séance.
Le musicien intervenant s’engage
à :
Collaborer
avec l’enseignant pour la préparation des séances,
lui suggérer une fonction précise pendant
leur déroulement.
L’intervenant
ne doit pas se substituer à l’enseignant mais
doit au contraire lui proposer une réelle participation
à l’intervention.
Préparer
les séances en commun, tout particulièrement
celles dont l'enseignant aura seul la charge. • Collaborer
avec l’enseignant afin de construire des compétences
musicales et transversales pour les élèves.
Laisser des traces de son passage à l’enseignant:
cassette avec les chants, les musiques, jeux ou tout outil
susceptible de favoriser la continuité du travail
engagé.
Transmettre
aux enfants de nouveaux modes d’expression.
Effectuer
un travail en relation avec le projet d’école,
le projet et la vie de la classe.
Solliciter
les enfants artistiquement en éveillant leur curiosité,
leur motivation, en les surprenant.
Amener
l’enfant à écouter, produire, inventer.
Donner
les moyens à l’enfant d’acquérir
les compétences musicales relatives à son
cycle scolaire.
Constituer
un répertoire varié de chansons apprises en
entier, pouvant être reprises par l’enseignant.
L’intervenant
et l’enseignant s’engagent à tenir des
réunions régulières et obligatoires
de concertation.
L’école
s’engage à :
Mettre
une salle à disposition du musicien intervenant,
adaptée et prêt pour son intervention (pour
le bon déroulement des séances).
Posséder
un lecteur de CD/ Cassettes en état de marche et
disponible pendant les séances.
Intégrer
les interventions musicales dans le projet d’école
et de classe et tenir le musicien intervenant au courant
de ses objectifs définis.
Procédures pour l’élaboration du projet
:
Discussion
du projet en conseil de cycle.
Aide
à la mise en forme du projet par un contact préalable
avec les musiciens et sous l'autorité du directeur.
Réunion
préparatoire avec les enseignants intéressés,
les conseillers pédagogiques départementaux
ou les conseillers pédagogiques sollicités
dans la circonscription, les enseignants, les intervenants.
Validation
du projet par la circonscription et transmission à
la collectivité territoriale.
Réunion
de bilan de fin d’année.
Critères de sélection des projets :
Faisabilité
des moyens de l’école de musique ou de l’intercommunalité.
Mobilité,
disponibilité des intervenants.
Equité
entre écoles qui formulent une première demande,
et celles ayant déjà bénéficié
de musiciens intervenants.
Nombre
de classes impliquées dans le projet pour un même
groupe scolaire.
Cohérence
de la mise en place de véritables apprentissages.
Prise
en compte du projet musical par rapport au projet d’école.
Prise
en compte du nombre de projets différents dans l’école.
Critères
de validation non hiérarchisés :
Projets
favorisant les échanges, en particuliers langagiers.
Projets
faisant appel à une réelle « valeur
ajoutée » de l’intervention par rapport
aux enseignements pouvant être dispensés par
l’enseignant seul dans sa classe. Il s’agit
par exemple de projets faisant clairement apparaître
le développement de la créativité et
l’invention chez l’enfant.
Projets
s’appuyant sur une réelle ouverture culturelle
et artistique : seront privilégiés les projets
ne s’appuyant pas sur une simple thématique,
mais bien sur une problématique d’apprentissages.
Suivi
des élèves dans les apprentissages.
QUELLES ACTIVITES LE MUSICIEN
INTERVENANT PEUT-IL PROPOSER ?
1
– Pratiques vocales
· Préparation corporelle et vocale, jeux vocaux.
· Apprentissage de chants de différents styles
et époques, en fonction du cycle et des thèmes
abordés en classe.
· Travail polyphonique (canon, ostinato, chants à
2 voix…).
· Maîtrise de la voix (justesse, timbre, respiration…).
2 – Ecoute
· Ecoute corporelle (passant par le geste vocal,
le geste instrumental).
· Ecoute et analyse (étude de différentes
notions musicales).
· Travail sur l’occupation et la mise en espace.
· Ecouter et produire des sons vocalement ou avec
des corps sonores.
· Ecoute et écriture (codification graphique
du son).
· Ecoute et lecture (décoder l’organisation
d’une partition).
3 – Invention
· Mise en musique d’un texte…(ex : conte
musical).
· Création de chanson.
· Créations d’atmosphères, de
paysages sonores, de bruitage.
· Théâtre musical (Aperghis, Rebotier).
4- Ouverture culturelle
Lien avec le conservatoire: concerts éducatifs, découverte
des familles instrumentales et de leur répertoire.
Annexe
CALENDRIER
DE TRAVAIL
Le
temps d’élaboration du projet nécessite
quatre phases :
Mai
- juin :
L’action prévue avec un intervenant musicien
est annoncée au projet d’école de l’année
scolaire suivante.
Entre
le 1er septembre et le 15 septembre :
Un pré - projet est établi par l’enseignant
de la classe qui fait appel à un intervenant et si
nécessaire au conseiller pédagogique.
Entre
le 15 et le 30 septembre :
Le projet définitif est élaboré par
l’enseignant et l’intervenant sur la base des
principes énoncés dans le Référentiel
départemental.
Le
30 septembre :
Le projet définitif est adressé à l’IEN
de la circonscription.
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