Problématique : le son et le sens quelle est la
priorité ?
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Exemple :
Chez Clément Janequin la musique est descriptive
Dans le Bel Canto le sens importe peu, il y a suprématie
de la voix avec le pouvoir du son sur le texte
Chez JS Bach, le texte a du sens, chantable.
Dans Orphée : "Erindis" il y a perte
et retrouvaille du sens du texte. La musique est identique
alors que le sens diffère.
Jusqu'au début de notre siècle :
La voix est bouleversée
Après
1914/1918
Les valeurs humanistes sont bousculées
Les mouvements artistiques partent dans tous les sens
Il y a un renversement des conventions (sur le plan de
la voix)
Entre
1919/1939
Il y a l'arrivée du jazz avec le "scat",
la voix est musicalisée (instrument)
Entre 1950/1960
Il est systématique d'aller dans le sens opposé
des conventions musicales en tout cas pas "la voix
qui véhicule un sens".
Il y a une cassure par rapport à une pratique vocale
qui durait jusque là.
Les musiques de tradition : aspect corporel, assez large
Il y a interaction entre les musiques traditionnelles
et contemporaines
Avec la découverte de celles-ci par les compositeurs
contemporains
Il y a prise en compte de l'aspect corporel et du contexte
dans l'utilisation de la voix.
Nouvelles ressources : découvertes ou redécouvertes
: la voix est devenue un matériau à grande
capacité, très large. Elargissement des
paramètres.
Entre
1960/1970
IL y a un phénomène détonateur sur
les œuvres de musiques vocales : l'unité phonique
du mot se désintègre.
A
l'aube des années 2000
Les compositeurs réécrivent pour des voix
lyriques, les textes sont plus présents, les choses
sont davantage chantées et plus tonales.
Ecoute : Double Six et Dizzy Gilespy, plage 12
Ecoute
: pour l'amour d'Ella Fitzgerald "scat"
Ecoute
: Bobby Mac Ferrin "The voice" et "Circle
song"
Ecoute
: Stephen Montague : "Tigida Pipa"
Ici
la consonne est la principale préoccupation, ambiance
de percussion, très rythmique
Quelles sont les utilisations de la voix ?
Jeu de relais, crié, soufflé, haleté,
crié, surarticulé, chuchoté, glissandi,
utilisation de sons non voisés.
Forme d'organisation : opposition dans les registres,
jeu de relais
Organisation du discours dans le temps
Départ : 4 fois puis la machine se lance, ensuite
arrivée à un minima sans instruments, ensuite
crescendo et decrescendo sur "Tigidipipa"
Intrusion des block 1 2 3 4 5 6 "chut"
Les
glissendi sont toujours homorythmiques
Entrée canon avec le texte chuchoté
Ecoute
: L Berio "Sinfonia" 1968 et "O King"
Quelle
est la sensation d'écoute : 1) que provoque t-elle
?
2) pourquoi ai-je donc ressenti ces choses là ?
Le quoi ? Méandres, statique, mystère, étrange,
douceur, danger, surprise.
Le
pourquoi ? Les résonances sont plaquées
les unes par rapport aux autres.
recherche de trame, pas de trous (silence)
pas de sensation de sentiment de pulsation
pas d'attaque vocale
Les chœurs et l'orchestre tiennent un rôle
différent
Les surprises et les impacts sont dévolus à
l'orchestre
Les chœurs chantent les voyelles tandis que les consonnes
sont occultées
La musique est répétitive et sur la base
d'un cycle long
Le phénomène de relais engendre un flou
sonore trame/texture
C'est un chœur à huit voix
Ecoute : Hugues Le Bars "Tango Tchak" plage
7
Il
n'y a ici aucun sens, priorité au son
Ecoute
: Georges Aperghis "Récitations 10" 1982
Compositeur de théâtre musical
C'est Martine Viar comédienne chanteuse, qui avait
créé le spectacle
Ici le jeu est de partir de "fois" en accumulation
et en rétroactif
Il n'y a pas de sens
On entend un effet résultant de crescendo, elle
monte dans l'aigu (effet de non reprise de souffle)
Ecoute
:
Ici l'inspiration fait partie intégrante de la
voix
Ecoute
:
Ici c'est une imitation de percussions
Sensation de rythmes liés aux onomatopées
Les voix ont un rôle de percussions
Ecoute
:
Montée en demi-ton, cris aigus des crapauds, petit
à petit ces éléments se resserrent
Ecoute
:
Expression variée : colère, gentillesse,
questionnement, rire, coup de gorge.