L'exposition
s'apparente aux pincements et aux différentes
modalités de jeux de ses cordes excepté
le mode " frotté".
Claude Ribouillaut s'interroge sur ce qu'est le mode
de jeu " pincé " et c'est la raison
pour laquelle cette exposition présente des
sanzas et des kalimbas mais également les guimbardes
et par extension les crécelles et quelques
boites à musique.
Claude Ribouillaut est passionné par les musiques
dans les tranchées, les musiques de la guerre
et il possède une collection importante de
photos, de cartographies et toutes les illustrations
et images (photos) présentes sur ces pages
sont de sa collection originale personnelle.
Les photos témoignent d'instruments construits
pendant les guerres grâce à la présence
des luthiers parmi les soldats et qui avaient les
compétences, les savoirs-faires utiles pour
tirer des matériaux de récupérations,
des instruments de musiques qui fonctionnaient bien.
Les images montrent des instruments de musiques portant
une trace assez forte d'une tradition de facture savante.
La typologie
des cordes :
Les différents archétypes :
Les
arcs avec une simple branche sur laquelle
est tendue une corde,
elle peut être couplée à un résonateur
comme par exemple le berimbau (voir stage autour des
percussion)
La harpe fourchue, qui est une fourche d'arbre
qui tend les cordes et qui est couplée à
un résonateur
Le pluriarc :instrument assez rare (pays
africains), ce sont plusieurs arcs qui sont couplés
à une caisse de résonance.
La harpe arquée, qui est une caisse
munie d'une table d'harmonie (qui peut être
en bois, en tôle) sur laquelle les cordes vont
tirer.
La harpe angulaire est une variante. Tous
ces instruments sont de formes antropomorphes, instruments
qui se transforment en être humain, en animal...qui
permettent de communiquer, instruments qui sont très
imprégnés de ces communications
La
harpe classique lorsque qu'on ajoute une
colone pour que le manche ne plie pas sous la pression
des cordes tendues.
La lyre qui est un joug maintenu par deux
montants qui supportent les cordes qui elles, appuient
sur la table.
La cithare qui n'a pas de manche car les
cordes recouvrent toute la table d'harmonie
Plusieurs modèles sont présentés
qui viennent de plusieurs pays africains, des instruments
originaux fabriqués pour des collections privées,
des touristes, tous ne sont pas déstinés
à être joués.C'est pour cela que
certains objets sont faits avec des matériaux
nobles ou particuliers comme l'ivoire qui n'est pas
un matériau utilisé traditionnellement
par les facteurs d'instruments ou les luthiers. Le
but de ces matériaux nobles était d'augmenter
la valeur marchande des choses dédiés
à l'exportation.
Dans les cithares il existe :
la cithare sur bâton, instrument
intime qui a peu de résonance, jouée
pour soi et qui est appuyée sur le corps pour
une transmission directe. Elle peut être munie
d'une ou plusieurs calebasses de différents
diamètres qui servent à amplifier certaines
fréquences précises.
Une kora basse à trois cordes est présenté
dans cette exposition.
Le canioune arménien très sophistiqué
qui se joue avec un plectre sur chaque corde. On peut
varier la hauteur (quart de ton) sur chacune d'elle.
Une main soulève les taquets pour avoir à
chaque fois l'intonation précise (plus petit
que le ton).
Les cordes reposent sur un chevalet lui-même
reposé sur une table en peau. C'est un instrument
de musique complexe à jouer.
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