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Visite
de l'exposition
de quelques
instruments à cordes :
Les cithares
et les épinettes
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Stage-Atelier
proposé dans le cadre de la formation continue du
CNFPT Nord et organisé par le CFMI LIlle 3.
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Tour de tables pour danseurs de cordes.
Pourquoi cithares ?
Le terme regroupe les instruments à cordes
pincées ou frappées, parfois frottées,
pourvus uniquement d'une caisse de résonance,
sans manche, et dont les cordes sont parallèles
à la table d'harmonie.
Durant la Grande Guerre, on connait des "bûches
de tranchée" présentant juste quelques
cordes, apparemment pour un jeu en bourdon.
Les Pyrénées occidentales ont un tambourin
à cordes, associé à la flûte
à trois trous.
De nombreuses formes de cithares de table existent.
Pour certaines, portées contre soi, on peut
changer d'accord en étouffant quelques cordes
avec les doigts.
Le monde des musiques orientales connait des cithares
de grande taille qui sont souvent capables d'intervalles
variables, gâce à des systèmes
mécaniques (ganum) ou à l'action des
doigts au-delà des chevalets, sans parler bien
sûr du clavecin. Certaines cithares sont frappées
(santur, piano...)
Et puis il n'y a pas que des tables d'harmonies plates...La
vuna indienne, la valiha
malgache sont des cithares tubulaires utilisant
d'abord le bambou.
Le mvet africain, la lokanga
voatovo de l'est africain et du Madagascar
sont des exemples de cithares sur bâton munies
d'un résonateur en calebasse.
Les cithares sont des harpes dont la caisse de résonance
est sous les cordes...
(C. Ribouillaut)
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Touches de fantaisie, fantaisie de touches.
Sur un certain
nombre de cithares on retrouve des cordes unisonores
qui sont jouées comme des bourdons. Elles sont
associées à des cordes mélodiques
dont la longueur est plus ou moins raccourcie à
l'aide d'un noteur ou des doigts, selon des sillets-repères,
des frettes placées directement sur la table
ou sur une touche collée à cette table.
Il existe donc un grand nombre de variétés
de cithares munies de touches simples ou complexes,
comparables à des dessus de manches de guitare
mais qui ne dépassent pas la caisse de résonance.
Elles se jouent à plat, sur une table ou par
terre : la citera
de Hongrie :
zither de concert dans les Alpes
et notamment l'Autriche :
épinettes du nord de
la France, de Belgique et du sud des Vosges
:
le dulcimer
de l'est des Etats-Unis, apporté
par des colons allemands ou scandinaves :
langeleik de Norvège
:
le bulbur
de l'Inde et du Japon utilisent un
clavier parfois emprunté à des machines
à écrire...
Les caisses de résonances de ces cithares à
touches sont de forme en général allongée
et d'autant plus larges que les bourdons sont nombreux.(C.
Ribouillaut)
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Un
modèle de cithare avec sa tablature placée
sous les cordes et qui permet de suivre les notes de
la mélodie à jouer. |
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La
cithare présentée qui vient du Népal
avec toutes les notes, elle possède une sorte
de clavier avec des touches sur lesquelles on peu
appuyer, chaque barre correspond à un accord.
la barre possède des étouffoirs qui
viennent bloquer toutes les cordes qui ne correspondent
pas à l'accord choisi, c'est l'autoharp |
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La valiha
une première valiha qui a ses cordes qui sont
détachées du bambou lui-même duquel
elle est faite, c'est à dire qu'une incision
dans un sens et dans l'autre est pratiquée
dans le matériau, celles-ci se rejoignent et
détachent une partie de l'écorce de
section triangulaire. c'est le modèle traditionnel.Ces
"cordes" sont ensuite soulevées par
des petits chevalets.
En Europe dans nos campagnes on pouvait fabriquer
des "violons" dans des tiges de mais sec
et sur pied en soulevant des cordes avec deux petits
bouts de bois, idem pour l'archet qui était
frotté d'une gousse d'ail qui permet de créer
l'adhérence sur la corde.C'est un instrument
à jouer pour soi.
Une deuxième valiha qui est modernisée
grâce à l'apparition de la corde métallique
qui produit un rendement bien meilleur.
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>>> Les épinettes des Vosges et du Nord
La cithare était un instrument très populaire
sous la forme d'une épinette des Vosges
qui est constituée de plusieurs cordes,
certaines destinées à jouer les mélodies,
il y a une table frettée (pour poser les doigts
dans des cases) diatonique ou chromatique. Il y a aussi
d'autres cordes sur le côté qui servent
à jouer les bourdons (la tonique et sa dominante).
Une épinette du Nord fabriquée par Thierry
Legros
Un modèle de harpe particulier qui possède
une corde grosse, trois cordes fines, série qui
est plusieurs fois répétée et qui
permettait de produire les accords.
Un autre modèle qui se jouait en frottant les
cordes comme le psalterion, les cordes passent sur un
clou qui permet d'avoir la place de passer un archet
pour toucher une corde différente.
Un autre modèle d'épinette qui se joue
en Inde plus perfectionné sur laquelle on a rajouté
un clavier de machine à écrire qui permet
de changer de notes sans se faire mal aux doigts.
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