Ma formation continue aux CMR à l'ARIAM et au CNFPT
en 2008 et 2009
"Autour des percussions"
"Autour des anches simples"
" Autour des cordes simples "

La batterie et ses éléments (vidéos)
Fichiers sons d'extraits musicaux variés
Ecoute/analyse d'un extrait d'oeuvre musicale
Le son et le sens, quellle est la priorité ?
Culture de la musique
Travail sur une écoute musicale pour en tirer un principe d'invention vocale et le réaliser.
Le parti pris artistique
Ecoute / Invention : continuité/discontinuité
Ecoute / Invention : quoi comment pourquoi
L'oreille
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




w w w . m u s i c i e n - i n t e r v e n a n t . n e t


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Visite de l'exposition
de quelques instruments à cordes :
Les cithares
et les épinettes



Stage-Atelier proposé dans le cadre de la formation continue du CNFPT Nord et organisé par le CFMI LIlle 3.

>>> Tour de tables pour danseurs de cordes.

Pourquoi cithares ?

Le terme regroupe les instruments à cordes pincées ou frappées, parfois frottées, pourvus uniquement d'une caisse de résonance, sans manche, et dont les cordes sont parallèles à la table d'harmonie.

Durant la Grande Guerre
, on connait des "bûches de tranchée" présentant juste quelques cordes, apparemment pour un jeu en bourdon.
Les Pyrénées occidentales ont un tambourin à cordes, associé à la flûte à trois trous.
De nombreuses formes de cithares de table existent. Pour certaines, portées contre soi, on peut changer d'accord en étouffant quelques cordes avec les doigts.
Le monde des musiques orientales connait des cithares de grande taille qui sont souvent capables d'intervalles variables, gâce à des systèmes mécaniques (ganum) ou à l'action des doigts au-delà des chevalets, sans parler bien sûr du clavecin. Certaines cithares sont frappées (santur, piano...)
Et puis il n'y a pas que des tables d'harmonies plates...La vuna indienne, la valiha malgache sont des cithares tubulaires utilisant d'abord le bambou.
Le mvet africain, la lokanga voatovo de l'est africain et du Madagascar sont des exemples de cithares sur bâton munies d'un résonateur en calebasse.
Les cithares sont des harpes dont la caisse de résonance est sous les cordes...
(C. Ribouillaut)


>>> Touches de fantaisie, fantaisie de touches.

Sur un certain nombre de cithares on retrouve des cordes unisonores qui sont jouées comme des bourdons. Elles sont associées à des cordes mélodiques dont la longueur est plus ou moins raccourcie à l'aide d'un noteur ou des doigts, selon des sillets-repères, des frettes placées directement sur la table ou sur une touche collée à cette table.
Il existe donc un grand nombre de variétés de cithares munies de touches simples ou complexes, comparables à des dessus de manches de guitare mais qui ne dépassent pas la caisse de résonance. Elles se jouent à plat, sur une table ou par terre : la citera de Hongrie :
zither
de concert dans les Alpes et notamment l'Autriche :
épinettes
du nord de la France, de Belgique et du sud des Vosges :
le dulcimer de l'est des Etats-Unis, apporté par des colons allemands ou scandinaves :
langeleik
de Norvège :
le bulbur de l'Inde et du Japon utilisent un clavier parfois emprunté à des machines à écrire...
Les caisses de résonances de ces cithares à touches sont de forme en général allongée et d'autant plus larges que les bourdons sont nombreux.(C. Ribouillaut)

Un modèle de cithare avec sa tablature placée sous les cordes et qui permet de suivre les notes de la mélodie à jouer.
La cithare présentée qui vient du Népal avec toutes les notes, elle possède une sorte de clavier avec des touches sur lesquelles on peu appuyer, chaque barre correspond à un accord. la barre possède des étouffoirs qui viennent bloquer toutes les cordes qui ne correspondent pas à l'accord choisi, c'est l'autoharp
 
   

La valiha

une première valiha qui a ses cordes qui sont détachées du bambou lui-même duquel elle est faite, c'est à dire qu'une incision dans un sens et dans l'autre est pratiquée dans le matériau, celles-ci se rejoignent et détachent une partie de l'écorce de section triangulaire. c'est le modèle traditionnel.Ces "cordes" sont ensuite soulevées par des petits chevalets.
En Europe dans nos campagnes on pouvait fabriquer des "violons" dans des tiges de mais sec et sur pied en soulevant des cordes avec deux petits bouts de bois, idem pour l'archet qui était frotté d'une gousse d'ail qui permet de créer l'adhérence sur la corde.C'est un instrument à jouer pour soi.
Une deuxième valiha qui est modernisée grâce à l'apparition de la corde métallique qui produit un rendement bien meilleur.



>>> Les épinettes des Vosges et du Nord


La cithare était un instrument très populaire sous la forme d'une épinette des Vosges qui est constituée de plusieurs cordes, certaines destinées à jouer les mélodies, il y a une table frettée (pour poser les doigts dans des cases) diatonique ou chromatique. Il y a aussi d'autres cordes sur le côté qui servent à jouer les bourdons (la tonique et sa dominante).
Une épinette du Nord fabriquée par Thierry Legros

Un modèle de harpe particulier qui possède une corde grosse, trois cordes fines, série qui est plusieurs fois répétée et qui permettait de produire les accords.

Un autre modèle qui se jouait en frottant les cordes comme le psalterion, les cordes passent sur un clou qui permet d'avoir la place de passer un archet pour toucher une corde différente.

Un autre modèle d'épinette qui se joue en Inde plus perfectionné sur laquelle on a rajouté un clavier de machine à écrire qui permet de changer de notes sans se faire mal aux doigts.


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