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Le
berimbau
Fabrication de
notre berimbau et tout premiers éléments
de base de jeu. atelier mené par François.
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Stage-Atelier
proposé dans le cadre de la formation continue du
CNFPT Nord-Pas-de-Calais et organisé par le CFMI
de LIlle.
>>>
Voici
la page consacrée au berimbau.
Nous avons eu la chance de pouvoir nous fabriquer cet instrument
primitif avec l'aide de François K. qui nous guidait
du mieux possible. Sur le principe un tel instrument est
simple à réaliser :
> une "branche"
ou une canne de bambou comme c'était le cas pour
nous,
> une calebasse ou une petite boite de conserve pour
fabriquer le résonateur,
> de la corde à piano inoxydable,
> une rondelle de cuir,
> de la ficelle en nylon de bonne qualité que
ne s'ébrèche pas,
> un galet ou une grosse rondelle,
> une baguette très fine à tailler dans
une branche,
> du matériel de bricolage (pince coupante, ciseaux,
scie, couteau, limes à bois.
J'ai beaucoup apprécié ce moment du stage.
Je connaissais le berimbau depuis des années sans
jamais l'avoir approché. J'ai eu la chance de voyager
au Brésil et de les voir sur les étales de
marchés, et le hasard a placé sur mon chemin,
la chance de voir démarrer une capoeira à
Rio (en 1994). Et pourtant c'est à LIlle que je l'ai
enfin découvert par le biais de François,
et de trois façons complémentaires :
1) lors du concert,
2) en fabricant mon propre berimbau,
3) à l'occasion de la conférence qu'il a donné
sur le sujet.
>>> Jouer du Bérimbau
quand on est débutant :
La première étape consiste à arriver
à tenir son berimbau debout en équilibre.
La première chose à faire est de le caler
contre soi (voir la photo de l'enfant en bas de page).
La main qui doit tenir l'instrument est soumise à
une tension de l'auriculaire qui porte le poids de l'objet
et qui au bout de 10 mn commence à s'engourdir. Ce
qui m'aide beaucoup c'est également le galet que
je tiens entre le pouce et l'index et qui me permet de faire
un peu contrepoids. J'ai fini par régler l'endroit
exact où je dois placer ma calebasse de manière
à trouver le point d'équilibre idéal.
(lorsque le berimbau ne tombe plus vers l'avant ou les côtés
à cause de son propre poids.) je fais cela de manière
intuitive. Cela n'engage que mon expérience.
Essayer ensuite de tenir le berimbau sans appui sur l'abdomen.
Une fois cette équilibre maîtrisé, on
essaie d'obtenir un joli "wah wah" en fermant
et en ouvrant la cavité de la calebasse à
l'aide de son ventre.
Pour
la main droite, il faut s'éxercer à frapper
la corde et à trouver là aussi, le point d'équilibre
de la tenue de la "baqueta", car je me suis rendu
compte que ça pouvait avoir une influence sur la
fluidité du geste. Là aussi ça n'engage
que mon expérience.
J'ai la chance de posséder des galets et c'est ce
que j'utilise pour toucher la corde qui change la hauteur
du son (environ 1 demi ton). Mais on peut prendre une grosse
rondelle ou une pièce en or (les Napoélon
sonnent pas mal si vous avez les moyens), je blague.
>>> Place au jeu
tant bien que mal !
Je me suis très vite rendu compte que le côté
rudimentaire du berimbau le rendait complexe à utiliser
car il fait appel au sens du rythme et de la pulsation.
Exits, les mélodies, les harmonies, seul le rythme
est vraiment à l'honneur, ce qui le classe plutôt
parmi les instruments à percussions.
Nous avons trois sons de base : le frappé corde à
vide (par exemple le tom MI) , le frappé, galet posé
contre la corde (du ton MI au passe au FA) et le galet qui
vient eflleurer la corde faisant resortir un "frisé"
(une sorte de BZZZ) , c'est une couleur particulière,
un timbre et pas vraiment une note.
Lors du stage nous n'avons pas eu le temps d'aller assez
loin dans l'initiation des rythmes traditionnels de bases
"pratiqués sur le berimbau" et ce fut un
regret pour ma part. C'est vrai que ces stages n'ont pas
pour objectif de nous apprendre à jouer d'un instrument,
mais plutôt de nous éclairer et nous sensibiliser
sur le potentiel de tous "ces objet à fabriquer
du son". Quoi qu'il en soit, il existerait des méthodes
qui traitent du sujet des rythmes utilisés pour les
capoeiras. Il existe des vidéos sur Youtube pour
ceux que ça intéresse.
La
pratique du berimbau peut mettre en évidence notre
capacité à jouer des rythmes, à les
combiner, à les faire groover, à faire preuve
d'inventivité avec peu de moyens en somme et rien
ne vaut l'expérience pour se rendre compte à
quel point c'est complexe.
J'ai beaucoup aimé le duo François kokelaere
/ Julien Soro dont j'ai mis la vidéo ci-après
sur cette page.
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Construire le
berimbau
Choisir un bambou parmi ceux que le formateur
nous avait rapportés.
La longueur devrait être équivalente
à sept mains au moins.
Préparer le bas du berimbau
: Prendre le côté du bambou le
plus épais et tailler dans la matière
juste derrière le dernier noeud, pour
en réduire le diamètre. Cela nous
servira à maintenir la corde à
piano après avoir préparé
une boucle.
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Préparer
une boucle avec la corde à piano et l'enfiler
sur le côté correspondant au bas du berimbau.
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Préparer
le haut du berimbau : couper une rondelle
de cuir qui viendra s'emboiter dans l'extémité
du bambou, ou mieux se positionner dessus (clouer,
coller). Cette pièce évitera à
la corde tendue, de venir entailler le bambou et le
fendre.
Pour ma part, je n'ai pas utilisé le clou,
la rondelle étant trop petite , elle est calée
à l'intérieur. |
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On monte la corde sur le berimbau. C'est
la phase délicate de tension de la corde. C'est
le formateur qui a effectué cette étape
pour la plupart d'entre nous. La diffculté
consiste à "plier" le bambou sans
le casser de manière à obtenir un "arc"
suffisemment courbe.
Maintenir le berimbau posé au sol et le bloquer
avec son pied. le genou viendra exercer la pression
sur le milieu de la tige. Maintenir cette pression
et tendre la corde.
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En
haut du berimbau, il faudra enrouler la corde métallique
autour du bambou sur trois ou quatre tours et terminer
avec la ficelle qui servira à faire un noeud.
Je précise qu'il faut nouer une cordelette
de 30 cm environ au bout du cable d'acier pour l'attacher
au bois.
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Cette
vidéo montre comment recycler une partie d'un
pneu (armature) pour en extraire le matériau
qui servira à fabriquer la "corde"
qui jouera sur le berimbau
Cela fonctionne également avec un pneu de bicyclette,
la corde sera plus fine. |
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Préparation
de la calebasse amplificateur
Nous avons choisi une calebasse parmi un choix précedemment
effectué par le formateur.
Rien de compliqué sur cette phase de travail
si ce n'est que ce matériau est très
fragile au choc. Si l'objet est fissuré il
faudra réparer avec de la colle à bois.
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La
distance de perce des deux trous doit être équivalente
au diamètre de votre bambou (ou autre matériau)
Le diamètre de la "bouche" est environ
de 9 cm. Attention il est conseillé de tester
au fur et à mesure et choisir ce qui conviendra
le mieux à la sonorité de votre berimbau.
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Le galet et la baguette du berimbau |
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