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Dans
l'Atelier d'artistes !
C'est dans cet espace
que seront fabriqués certains de nos objets
sonores du stage sous l'oeil attentif de François,
Alfred, Claude ou Jean. |
Stage-Atelier
proposé dans le cadre de la formation continue du CNFPT
Nord-Pas-de-Calais et organisé par le CFMI de LIlle.
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A l'intérieur...
différentes étapes en vrac. Nous avons eu
la possiblilité de fabriquer :
> Deux tambours d'eau avec
des calebasses, deux par tambour.
> Des bouteilles (Rozanna) préparées sur
lesquelles on tape et qui émettent un son que vous
pourrez écouter sur la vidéo.
> Une cloche (également
sur la vidéo)
> Un "tac-tac" (également
sur vidéo)
> Un petit tambour à friction
> Un berimbau
> Des bâtons siffleurs
> Des rhombes élastiques sur bâtons et sur
cintre
> Des trompes téléscopiques en matériau
plastique
> Des archets
> Les formateurs nous ont donnés nos bâtons
de noisetier et nos lames metalliques souples (règle
de tapissier) "scies musicales"
Nous n'avons pas eu le temps de fabriquer et/ou de terminer
l'ensemble de tous ces instruments car nos journées
de stage étaient bien remplies avec des programmations
prévues en soirées telles que les
concerts des formateurs, les conférences,
le concert des élèves de la Compagnie
CRIC CRAC de la ferme D'en Haut auquel je n'ai
malheureusement pas pu assister, et notre restittution scénique
de fin de stage.
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Les tambours d'eau
Ils appartiennent à la famille des récipients
à percussion. C'est une grosse calebasse (cucurbitacé)
remplie d'eau dans laquelle flotte une plus petite de
diamètre inférieur C'est la quantité
d'air située dans la calebasse renversée
qui va déterminer la note. On les joue à
pleine main. On les trouve sous différents aspects
en Afrique de l'Ouest et plutôt dans les régions
sahéliennes. (texte
de François) |
Cet atelier était intéressant pour moi car je
n'avais jamais pratiqué les tambours d'eau. L'instrument
est particulier de par le touché sur les calebasses
flottantes.
Le son est assez grave et sourd. Nous les avons jouées
aux mains sur des rythmes ternaires. La pratique débutante
a mis en évidence quelques difficultés :
> trouver le geste de frappe approprié qui permet
d'obtenir un timbre juste.
> bien centrer le geste sur le tambour pour ne pas faire
déborder l'eau de la calebasse.
> Maîtriser le passage d'un tambour à l'autre
de manière fluide (croisement des bras)
> la position douloureuse des jambes lorsqu'on est assis
sur le sol pour jouer.
C'est un instrument aux sonorités riches qui est trés
intéressant à utiliser pour des ambiances ou
des contes (comme j'ai déjà pu le voir). J'ai
vu par exemple, Siré Camara, un griot, l'utiliser lors
d'un conte sur l'eau, il jouait avec les sons de l'eau dans
la calebasse.
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Le
formateur avait préalablement choisi pour
nous, les meilleures calebasses disponibles. Quatre
calebasses chacun pour réaliser deux tambours
d'eau, un premier aigu et un deuxième plus
grave qui ont servi à travailler les motifs
rythmiques
(Sur
la photo on peut remarquer le bambou et la calebasse
ronde qui ont servi à fabriquer mon berimbau.)
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Nous
avons entièrement vernis l'intérieur
des calebasses qui contiennent l'eau et en partie
seulement, celles qui viennent se poser à l'intérieur
et sur lesquelles nous jouons avec les mains ou des
mailloches. |
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Nous
avons fabriqué les supports à calebasses
avec de vieux chiffons qu'il suffit de torsader comme
indqué sur l'image.
Les tambours sont terminés. Nous les avons
disposés en demi cercle et de manière
à ce que le tambour aigu soit positionné
du côté gauche et le grave du côté
droit. |
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Les
rhombes élastiques |
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Ce
deuxième instrument tout comme les tambours
d'eau, s'est révélé très
facile à fabriquer dans sa version la plus
simple.
mais ça sonne terriblement bien !
Se munir d'élastiques divers, de ballons de
baudruches, de bandes magnétiques.
Nous avons utilisé des cannes de bambou, mais
un bâton ou du PVC peuvent faire l'affaire.
Fixer l'élastique aux deux extrémités
du bâton.
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Alfred
avait apporté ces tubes flotteurs qu'on utilise
pour la piscine, afin de fabriquer des chevalets.
Couper un morceau de 10 centimètres environ.
Placer le chevalet comme indiqué sur la photo
ci-après. Important : veiller
à ce que l'élastique ou le ballon de
baudruche soit bien à plat sur toute sa longueur
de manière à bien fendre l'air.
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L'instrument
est prêt à être joué en
battant l'air.
Nous avons ensuite testé différentes
solutions intéressantes, par exemple installer
deux élastiques, ou ne fixer le ballon que
d'un seul côté et tenir l'autre bout
avec sa main afin de jouer sur différentes
tensions et varier les hauteurs. |
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Autre rhombe élastique |
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Alfred
nous a enseignés ici un autre modèle
encore plus simple grâce à l'utilisation
d'un cintre méltallique.
Lui donner la forme comme indiquée sur la photo.
Installer un élastique.
Bien veiller à ce qu'il soit placé à
plat sur toute sa longueur et régler la tension
selon vos besoins. |
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Plus
la tension est forte plus le son sera aigu. Ici également,
nous pouvons jouer à obtenir deux sons simultanément. |
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C'est
avec des joncs séchés que nous avons
fabriqué nos " tac tac" sur le vif,
entre 18h00 et 19h00 grâce à Jean, resté
parmi nous pour nous apprendre la technique.
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Choisir
une branche en forme de fourche à trois dents
dont celle du milieu sera taillée plus courte.
Tailler une autre baguette sur cette même branche,
qui sera fixée sur la dent du milieu avec un
clou. Je précise que ce bois est creux.
L'instrument est prêt à ête joué
en rotation de manière à ce que la baguette
mobile au centre, vienne percuter les deux dents extérieures
et produire le "tac tac" plus ou moins rapide.
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| la
vidéo du TAC TAC (à
venir)
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